Quel bois de chauffage choisir ? par Chauff’ Marcel

Le rendement et le degré de pollution d’un poêle ou d’un insert dépendent bien entendu du modèle choisi et de la qualité de l’installation. Mais pas que ! Le bois utilisé pour la chauffe a aussi son importance et Marcel fait le point sur le bois de chauffage à privilégier.

Le taux d’humidité : une caractéristique essentielle du bois de chauffage 

Pour bien brûler, le bois de chauffage doit être le plus sec possible. Idéalement, son taux d’humidité ne doit pas dépasser 20%. Au-delà de cette limite, la performance de combustion est moins bonne et les émissions polluantes augmentent.

Outre le degré hygrométrique affiché, qui n’est souvent pas très précis, on reconnaît un bois sec à son poids (plus léger), son apparence (fendillé, sans mousse ni champignon) et le son qu’il produit quand il se cogne aux autres bûches : bruit sec, bois sec !

Si, après ses explications de Marcel, le bois que vous avez acheté vous semble trop humide, vous pouvez simplement le faire sécher : les bûches courtes, fendues, stockées dans un abri ventilé ou exposé au soleil perdront rapidement leur humidité en excès.

 

Quelle essence d’arbre privilégier comme bois de chauffage ? 

Comme le dirait Marcel, un bois de qualité se consume mieux et plus longtemps. Les bois tendres, qui brûlent très vite, sont excellents pour allumer le feu, mais pas pour entretenir la flamme. Les bois durs sont donc à favoriser et notamment : le frêne, le hêtre, le chêne, le charme et l’orme.